1970

2023

50 ANS DE GRAFFITI ET DE SIGNES

Déclic ou l’évolution des Signes

Bercé depuis toujours dans un environnement artistique et passionné d’art contemporain dès son plus jeune âge, il s’engage très rapidement dans une voie artistique. C’est au milieu des années 80 qu’il découvre le mouvement graffiti qui arrive de New York. C’est le Déclic (origine de son nom d’artiste) ! Alors qu’il est le jour aux Beaux-Arts, la nuit il peint les murs de La Rochelle, Poitiers, Toulouse, Montpellier, Bordeaux et de nombreuses autres villes. Parallèlement il est inspiré par de nombreux artistes comme Richard Serra, Pierre Soulages, Yves Klein, Jackson Pollock, Jean Michel Basquiat, et bien d’autres … Après avoir traversé la fin des années 2000 avec envie et passion, il aborde le 21ème siècle comme observateur attentif des évolutions culturelles, sociétales et comportementales, jusqu’à constater le polissage du graffiti en « Street Art ».
Son travail d’aujourd’hui, se veut la synthèse brute de l’histoire du graffiti à ses origines et l’évolution de l’époque qu’il a traversé jusqu’à aujourd’hui, le tout mixé dans une perception personnelle de cette évolution structurelle et durable de ses contemporains. Convaincu qu’une véritable nouvelle ère « Post Graffiti » est en train d’éclore, il revient en tant qu’acteur afin de tenter d’éclairer sous un nouvel angle ce mix Art, Urbain, Message et quête de visibilité. Aux origines du graffiti des années 70 aux États-Unis, il y avait le nom, la signature, le «Tag» avec la seule volonté d’être vu et de «propager» ce nom, le plus possible et de façon la plus visible possible. Murs, trains, métros, très rapidement la saturation s’impose et rend illisible les tentatives de chacun d’exister.

Le D comme un symbole, une labellisation

Aujourd’hui, un demi siècle plus tard, la violence et la saturation visuelle sont partout (graffiti, publicité, télévision, internet, etc …) et le besoin d’exister encore plus grand. En créant une identité forte symbolisée par un D dans un cercle (première lettre de Déclic), en analogie au Copyright bien connu, Déclic cherche a imposer une marque, un label, comme un aboutissement du concept du graffiti. Ce « D » devient alors le symbole de la labellisation d’un espace, d’un lieu, d’une œuvre, un signe qui se distingue de tous les autres par sa simplicité et son efficacité. La marque qui supplante les autres, parfaite métaphore du graffiti et de l’époque d’excès que nous traversons !

A l’occasion des 300 ans de la Porte Royale, Déclic a décidé de créer un pont artistique entre les graffitis des bagnards de la porte Royale et le graffiti urbain actuel

En jouant avec les différents matériaux qui composent la porte, Métal, Pierre, Bois et Or, Déclic, nous offre matières à réflexions !

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