Les Origines

1984 à 1986

École des beaux-arts de Poitiers.
Découverte de toutes les techniques d'expression picturale.
En dehors des Beaux-Arts, il découvre la bombe aérosol comme nouveau moyen d'expression et comme instrument direct et rapide, l'immédiateté du geste.
À l'époque, le monde de l'art traditionnel était réticent à l'égard de ces nouveaux modes d'expression et leur réservait un accueil très prudent, voire méfiant.

Première peinture murale de nuit en techniques mixtes (pinceaux et bombes aérosols) avec le premier groupe PALAPI, qui commence à déferler sur Poitiers avec plusieurs murs sauvages en centre ville.

1986 à 1990

3ème, 4ème et 5ème années aux Beaux-Arts de Toulouse.

1986

Rencontre avec la scène hip-hop toulousaine. Un énorme Big Up pour Jumbo, Look H, Jazzy Pop, les Fabulous Trobadors et les autres.
A l'époque, il n'y avait pratiquement rien à Toulouse en matière de graffitis.

La naissance de Déclic, les premiers tags, les premiers "Throw UP", les premiers graffitis qui envahissent rapidement les murs de Toulouse.

C'est le premier "Déclic"

1987

Création du collectif T.A.A (Tuluz Art Angels ou Tueurs Alphabétiques Associés), premier groupe de graffiti toulousain, composé de Déclic, 2 Pon, Fabi et Mumbly.

1987, 1988, 1989, 1990

Il réalise de nombreuses fresques nocturnes ou sur des terrains vagues (comme le site Arnaud-Bernard), puis enchaîne les commandes officielles : stages de découverte du graffiti dans des quartiers comme le Mirail, décoration de boutiques, de rideaux métalliques, de murs officiels, etc... Déclic fait l'objet de divers articles et émissions télévisées, et le graffiti commence à se démocratiser.

1990 à 2004

Nombreuses commandes en France pour des entreprises, des marques ou des institutions sur des murs, des bâches ou des trains. Participation à plusieurs expositions collectives.

Depuis 2004

Création et gestion d'une agence de communication et de conception de sites web qui travaille avec de nombreuses marques et produits.
Passionné d'art contemporain depuis toujours, il s'est intéressé aux œuvres de Soulages, Andy Warhol, Jean Michel Basquiat, Keith Haring, Yves Klein, Mark Rothko, Jackson Pollock, Pierre Alechinsky, Richard Serra et Takashi Murakami, qui sont pour lui une grande source d'inspiration créative. Il continue à développer son travail créatif et ses recherches dans les domaines de l'art urbain, du graphisme et de l'art contemporain.

2020, nouveau Déclic

L'envie de partager son travail et les recherches qu'il mène depuis plus de 15 ans ont poussé Déclic à reprendre la parole, afin de montrer la frontière ténue entre la culture graffiti, l'art urbain, les signes, la quête de visibilité et l'art contemporain. Son travail remonte aux origines du graffiti, à la quête de visibilité par la signature (le "tag") et à la notion antinomique de la surabondance identitaire et de la saturation visuelle qui rendent illisibles ces quêtes personnelles d'existence. C'est pourquoi il a poussé les limites de l'exercice jusqu'à créer une marque identitaire, le "D" dans un cercle, la première lettre de son nom, comme une marque, un label qu'il a baptisé Decliright, une signature poussée à l'extrême. (en savoir plus).
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